Vingt-cinq partis de l’opposition ont mis sur pied la Coalition pour l’alternance pacifique en Côte d’Ivoire, le lundi 10 mars 2025, pour demander des réformes électorales. Un rendez-vous auquel le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, n’a pas pris part.

A sept mois de la présidentielle, l’opposition ivoirienne est en quête d’union. Ce lundi 10 mars 2025, 25 partis politiques ont officialisé la création de la Coalition pour l’alternance pacifique (CAP-CI) en Côte d’Ivoire pour d’exiger des réformes électorales.

Parmi les partis signataires, il y a le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), le Mouvement des générations capables (MGC), le Front populaire ivoirien (FPI)… Une grande formation de l’opposition, le Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (PPA-CI) n’était pas présent à la cérémonie de lancement de cette union.

L’ancien président et candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2025, Laurent Gbagbo avait lancé un appel à toutes les forces politiques début août 2024. Un appel auquel la plupart des formations membres de la CAP-Côte d’Ivoire n’avaient pas répondu favorables.

“L’absence du PPA-CI de Laurent Gbagbo était prévisible. L’ancien président avait lancé l’appel de Bonoua dont l’objectif était de former un front commun contre le parti au pouvoir. Malheureusement, son appel n’a pas eu un écho favorable auprès des principaux partis de l’opposition tels que le PDCI, le FPI, le MGC. Son absence au sein de la CAP-côte d’Ivoire est due au fait qu’il refuse toute alliance autre que celle de l’appel de Bonoua“, explique Léon Séka, doctorant en science politique à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan.

La CAP-Côte d’ivoire, dirigée par le président du PDCI, Tidjane Thiam, annonce des tournées et meetings dans toute la Côte d’Ivoire pour réclamer une élection à la fois juste, crédible et ouvertes à tous.